Nous le savons tous, le monde virtuel peut être vecteur de violence, notamment chez les plus jeunes qui peuvent être la cible de cyberharcèlement. Mais qu’est-ce que c’est exactement ? Que risquent les cyberharceleurs ? Que faire si vous ou votre enfant en êtes victime ? Aujourd’hui nous répondons à toutes vos questions.

Le cyberharcèlement, qu’est-ce que c’est ?

Le cyberharcèlement consiste en des violences réitérées et graduées commises sur Internet et les réseaux sociaux. Le cyberharcèlement, c’est donc utiliser le web pour tenir, volontairement et de manière répétée, des propos insultants, obscènes ou encore menaçants.

Les conséquences du harcèlement en ligne peuvent conduire à des issus tragiques qui peuvent aller jusqu’au suicide. Cette forme de harcèlement touche particulièrement les jeunes de 13 à 15 ans. Elle peut même démarrer dès l ‘école primaire et se poursuivre jusqu’à l’âge adulte.

Que risquent les cyberharceleurs ?

Le cyberharcèlement est un délit passible de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. 

Que faire si vous êtes victime ?

La première chose à faire, c’est d’en parler. Il ne faut pas rester muré dans le silence, cela ne fait qu’empirer les choses. Oser en parler, c’est déjà agir pour s’en sortir ! Aller voir votre famille, des amis, un professeur ou même des spécialistes, ils sauront trouver les mots et vous soutiendront dans cette épreuve.

Sans attendre, réunissez toutes les preuves que vous pouvez concernant votre harcèlement grâce à des captures d’écran. Ensuite, déposez plainte auprès des services de police ou de gendarmerie.

Si vous ne vous sentez pas à l’aise à l’idée d’en discuter avec quelqu’un de votre famille ou de votre école, vous pouvez composez le numéro vert Net Ecoute. C’est un numéro anonyme, gratuit et confidentiel (0800 200 000).

Si vous êtes témoin de cyberharcèlement, que faire ?

Si vous êtes témoin de cyberharcèlement, ne participez pas. Aidez la victime. En effet, liker, commenter et partager, c’est déjà harceler. De plus, le fait de ne rien dire, de ne pas dénoncer, c’est aussi cautionner.

Dans ce cas, la parole est aussi reine. Vous pouvez en parler directement avec la victime et des personnes de confiance.  Vous pouvez aussi appelez le numéro de Net Ecoute et de Non au Harcèlement (3020).

Pour terminer, vous pouvez signaler ces agissements sur la plateforme PHAROS.