Le Campus Cyber est un site visant à montrer le savoir-faire des entreprises françaises dans le domaine de la cybersécurité. Il s’agit d’une promesse présidentielle qui a pour objectif de rassembler dans un même endroit tous les acteurs du secteur.

Cette initiative a été entamée il y a deux ans par le président de la République de France. Elle prévoit de faciliter la collaboration entre les principaux services nationaux et internationaux. Cela, dans le but d’améliorer la synergie entre les entités travaillant dans la sécurité numérique.

Le Campus Cyber sera organisé dans la tour «Eria» à la Défense en début de l’année 2022. Ce site sera le siège des entreprises en tout genre, des organismes de formation ainsi que des services étatiques. D’autres acteurs et associations dans le domaine répondront également présents au rendez-vous.  

L’objectif du gouvernement français est de devenir un modèle mondial et d’assurer la sécurisation informatique de la population. Pour cela, celui-ci favorise la collaboration entre les acteurs par la mise en place de projets multipartites. Un développement commun de renforcement du système informatique sera également programmé dans cette voie.

Ce nouveau dispositif de cybersécurité va contribuer à l’amélioration de la lutte contre les risques de piratages en ligne. Pour ce faire, le Campus Cyber favorise la création d’un environnement de confiance pour les utilisateurs d’internet. Cela s’appuie notamment sur différents fondements.   

La première base de ce système se tourne vers l’optimisation des opérations d’informations entre les différents acteurs de la cybersécurité. Avec cette initiative, tout le monde pourra trouver les données essentielles pour protéger ses matériels informatiques. Le Campus Cyber restera un lieu de partage entre les acteurs concernés.

Un renforcement de la formation est aussi envisagé pour remédier au manque de connaissance des particuliers dans la sécurité informatique. Ce dispositif s’adresse normalement au grand public pour limiter le développement de la cybercriminalité.

Le Campus Cyber accueille les établissements de l’Etat et les entreprises spécialisées dans la sécurité numérique. L’objectif est de développer les technologies concernées à travers des échanges, des collaborations et des recherches. L’innovation est donc au centre de l’enjeu.  

L’environnement de confiance que cherche le Campus Cyber à établir se base également sur la mobilisation des acteurs de la cybercriminalité. En effet, il ne faut pas oublier que le site reste avant tout un lieu d’échange. Les recherches, les formations et différents événements d’experts peuvent être organisés au même endroit. Ces derniers visent uniquement à vérifier les failles de la sécurité informatique afin d’en trouver les meilleures solutions requises.

L’Etat Français au cœur de l’écosystème de la sécurité informatique

Le monde entier a aujourd’hui les yeux rivés sur la France au sujet de la sécurité informatique. Cela résulte du fait que le pays a trouvé une solution innovante pour répondre aux attaques incessantes des cybercriminels. Il s’agit notamment de la construction du Campus Cyber, un lieu consacré à la lutte contre la cybercriminalité.

Localisé au cœur de la Défense, dans la métropole de Grand Paris, l’édifice est facilement reconnaissable avec ses 13 étages. L’immeuble accueille toute entreprise française de cybersécurité, que cela soit une startup ou un service étatique dans le domaine.

La mission du Campus Cyber n’est pas simplement d’élaborer des programmes efficaces contre les malfaiteurs. La société cherche aussi à briser le monopole dans le secteur à travers des innovations importantes. Une collaboration entre tous les acteurs français concernés s’impose dans cette perspective.

Pour l’Etat français, ce partenariat reste la meilleure solution pour atteindre ces objectifs. Seul un partage de connaissance entre les entités correspondantes peut contribuer au rayonnement de cette initiative. C’est d’ailleurs pour cette raison que le gouvernement a investi près d’un milliard d’euros au développement de la sécurité informatique.

L’Etat Français actionnaire à 45%

L’Etat Français ne s’est pas contenté de participer à la mise en place d’un parc informatique commun. Le gouvernement est également actionnaire du Campus Cyber. Des entreprises et startups françaises dans la cybercriminalité possèdent des actions dans ce dispositif. Il en est de même pour l’Etat avec près de 3,5 millions d’euros d’investissement. Une initiative qui a contribué au choix de la personnalité juridique de l’établissement.

Ainsi, le Campus Cyber est bien plus qu’un simple lieu de rendez-vous pour acteurs dans la sécurité informatique. C’est une véritable société par actions simplifiées qui détient à la fois un capital public et privé. Les entreprises privées, pour leur part, détiennent 49% des actions totales de Campus Cyber. Cela représente 2 millions d’euros d’investissement.

Le cadre juridique de la société luttant contre les cybermenaces facilite la collaboration entre l’Etat et les actionnaires privés. Les décisions sont prises collectivement de manière harmonieuse et dans le dialogue. Ainsi, il est tout à fait possible de modifier la structure de l’établissement si besoin. Bien entendu, les apports alloués à Campus Cyber dictent la responsabilité de chaque actionnaire dans cette voie.

Des partenaires stratégiques pour une cyberdéfense à toute épreuve

Partenaire cybersécuritéFace aux lacunes de la cybersécurité, le gouvernement français a décidé de créer une alliance avec les acteurs de ce domaine. L’Etat ne s’est pas contenté de signer un accord de partenariat par écrit. Le projet va plus loin qu’une simple signature. Il s’agit réellement d’une collaboration à long terme entre les parties prenantes.

Campus Cyber a été constitué justement pour simplifier cette coopération. Voilà pourquoi l’établissement accueille à la fois les startups, services de l’Etat et toute entreprise française dans le domaine de la cybercriminalité. Tous ces acteurs travaillent dorénavant dans un même bâtiment pour faciliter la collaboration.

Ce partenariat stratégique pour la cyberdéfense s’inspire des modèles chinois et américains. La France veut devenir un leader de la sécurité informatique. Campus Cyber accueille une soixantaine d’entreprises et d’organisations professionnelles dans le domaine. 

Il est possible de noter Airbus, Axa, Bouygues, EDF, Hermès, La Poste, L’Oréal, LVMH, Renault, Safra, Thales et Atos. D’autres enseignes comme Orange Cyberdéfense, Capgemini, Cesin, Beijaflore, Epita, Gatewatcher et Wavestone peuvent également être citées.

Il est à mentionner que les huit dernières marques représentent les sociétés fondatrices du projet Campus Cyber. L’Etat figure aussi parmi les acteurs principaux de l’établissement de lutte contre la cybercriminalité. Toutefois, comme le projet vient seulement d’être lancé en mi-février, les avancées dans ce secteur ne sont pas encore mesurables.

Une ambition à la grandeur de l’Europe

France - Union EuropéenneLe secteur de la sécurité informatique est devenu prometteur en raison de la pandémie de Coronavirus. Le confinement mondial a conduit au développement du télétravail. Cela a aussi entraîné l’évolution et la fréquence des cyberattaques.  Pour faire face à cette menace, une réponse efficace s’avère nécessaire. Campus Cyber France semble être la solution appropriée dans cette perspective.

En fait, l’établissement ne vise pas seulement à lutter contre la cybercriminalité. Il vise aussi à améliorer l’image de l’Europe dans le domaine de la sécurité informatique. L’Etat Français veut concurrencer les géants américains et chinois et voler leur place de leader mondial dans ce secteur.

Cela paraît d’ailleurs possible comme le milieu est assez connu par la France. L’écosystème du pays offre déjà des moyens de lutte efficace contre la cybercriminalité. C’est le cas notamment des logiciels antivirus, le XDR, le SOC managés, le contrôle d’identité et la cryptographie post-quantité par exemple.

Campus Cyber cherche à rendre l’Europe comme leader de la cybercriminalité par le biais de ce nouveau concept. Cette nouvelle forme de collaboration entre les acteurs dans le domaine reste évidemment au cœur de l’enjeu. Le système cherche aussi à sensibiliser les jeunes afin qu’ils s’intéressent à ce milieu.